Jean-Sébastien Moore
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Anne Beemelmanns - Chercheure postdoctoraleJe suis une écologiste évolutionniste passionnée par la vie marine. Au cours de mon doctorat et de mon premier post-doctorat, j'ai étudié comment les défis liés au changement climatique (température élevée, hypoxie) et/ou les facteurs de stress biotiques (exposition aux agents pathogènes) affectent le stress physiologique et les réponses immunitaires chez le saumon de l'Atlantique (Salmo salar) et les syngnathes (Syngnathus typhle). J'ai mené des expériences multi-stresseurs et trans-générationnelles avec ces poissons et j'ai exploré les mécanismes épigénétiques pour mieux comprendre leur plasticité phénotypique et leur potentiel d'acclimatation et d'adaptation à de nouvelles conditions environnementales. Mon deuxième poste postdoctoral actuel avec Jean-Sébastien me donne la possibilité d'élargir mon champ de recherche et d'étudier la génomique des populations d'omble chevalier (Salvelinus alpinus), une espèce de poisson qui est culturellement et socio-économiquement importante pour les pêcheries et les communautés inuites de l'Arctique. Je fais partie du projet FISHES ("Fostering Indigenous Small-scale Fisheries for Health, Economy, and food Security") dans le cadre duquel nous visons à développer et à fournir des outils génomiques aux populations autochtones du nord, importants pour la gestion des pêches de leurs communautés locales. J'ai à cœur de développer des outils de surveillance génomique qui peuvent être utilisés pour explorer la structure des populations d'ombles chevaliers sauvages et d'élevage et qui nous aideront à mieux maintenir la sécurité alimentaire des poissons dans les régions nordiques. Pendant mon temps libre, j'aime les activités de plein air pour être proche de la nature et de la faune, comme la randonnée, le vélo, le kayak et la plongée libre. Je fais partie de "Girls Who Fish", une association de femmes pour la pêche traditionnelle et récréative.
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Xavier Dallaire - Étudiant au doctorat (et MSc 2017-2020)Au cours de mon baccalauréat à l’Université de Sherbrooke, j’ai participé à une initiation à la recherche au laboratoire Dany Garant portant sur l’impact de l’introgression génétique sur le parasitisme chez l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis). C’est ce premier contact avec la génétique des populations qui m’a convaincu de poursuivre mes études dans ce domaine. Mon projet de maîtrise a comme premier objectif de documenter la structure génétique des populations d’omble chevalier (Salvelinus alpinus) au Nunavik, Québec. Cette espèce y est, comme dans le reste de l’arctique canadien, d’une grande importance alimentaire et culturelle pour les communautés locales. L’étude est toutefois la première de ce genre dans la région, ce qui suscite l’intérêt et la participation des résidents et du gouvernement régional, sans qui l’échantillonnage serait impossible. Un objectif supplémentaire de l’étude sera d’identifier des associations gènes-environnement chez l’omble chevalier au Nunavik. Cela permettra de renseigner sur les adaptations locales développées face à des conditions environnementales particulières. Les données utilisées pour cet objectif proviendront principalement du brise-glace de recherche Amundsen, dans le contexte du projet BriGHT (Bridging Global change, Inuit Health and the Transforming Arctic Ocean).
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Félix Labrecque - étudiant à la maîtrise
Lors de mon baccalauréat en biologie à l’Université Laval, j’ai adoré les cours portant sur la biologie évolutive et la génétique. Cet intérêt pour les questions portant sur l’évolution et ma passion pour les rivières et leurs ichtyofaunes m’ont poussé à entreprendre un projet de maîtrise en génomique des populations. L’objectif principal de ce projet de recherche est d’identifier les bases génétiques du polymorphisme migratoire chez le Dolly Varden (Salvelinus malma) à l’aide du séquençage de génomes entiers à faible couverture. Chez cette espèce, comme chez plusieurs autres salmonidés, deux formes migratoires sont présentes en sympatrie. Des individus anadromes qui effectuent une migration vers un milieu d’alimentation marin cohabitent avec des individus résidents qui restent en eau douce. Les populations à l’étude dans mon projet se trouvent dans les rivières Babbage, Rat et Big Fish, situées dans le Yukon North Slope et à l’ouest du delta du fleuve Mackenzie. Ce projet permettra de mieux comprendre les bases génétiques derrière les traits d’histoire de vie alternatifs que sont l’anadromie et la résidence chez les salmonidés en plus de confirmer la structure de population du Dolly Varden observée dans de précédentes études. |
Jean-Félix Chabot - étudiant à la maîtrise (et initiation à la recherche 2022-2023)
La biologie marine a toujours eu une place importante dans ma vie. Que ce soit en plongée sous-marine que je pratique depuis 10 ans ou bien à la pêche, j’ai toujours eu en tête que je voulais étudier la biologie à l’université. Mon intérêt pour les salmonidés a commencé lors de mon emploi d’auxiliaire de recherche au LARSA où j’ai travaillé sur les saumons Atlantique et les ouananiches pendant près de deux ans. J’ai par la suite suivi le cours d’ichtyologie avec Jean-Sébastien où j’ai eu la chance d’en apprendre davantage sur les poissons, mais aussi de montrer mon intérêt à faire mon projet de baccalauréat avec lui lors de ma dernière année. Mon projet avait pour but de décrire la diète des touladis anadromes (Salvelinus namaycush) dans l’arctique canadien, plus précisément au sud de l’île Victoria au Nunavut. J’ai employé l’analyse d’ADN de type méta-codage à barre afin d’identifier les proies dans les contenues stomacaux de 18 individus capturés en eaux saumâtres avec le gène mitochondrial COI et nous avons pu identifier 43 espèces dont les touladis se nourrissent en mer. Ce projet m’a permis de développer un fort intérêt pour la recherche en Arctique. C’est pour cette raison que je continuerai mon parcours académique dans le laboratoire Moore à la maîtrise dès l’automne 2023 sur la génétique des populations d’omble chevalier (Salvelinus alpinus) d’une région du Nunavut à l’aide d’outils génétiques développé par d’autres membres du laboratoire tel que le GTseq en ciblant des SNP chez un grand nombre d’individus. Je suis aussi un très grand fan de musique rock des années 60-70 et j’adore passer du temps en forêt pour cueillir différents champignons comestibles. |
Marie-Hélène Picard - étudiante à la maîtrise
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Léa Dorion-Joannette - initiation à la rechercheMon intérêt pour la biologie a débuté très jeune. Ma mère, biologiste à Pêches et Océans, a fortement influencé ma passion à travers son expérience et ses aventures dans ce domaine. Cependant, je pensais que devenir biologiste était une réponse trop évidente à la question de ce que je voulais faire plus tard. J'ai donc entamé des études en langues et en criminologie avant de finalement revenir à ce qui aurait dû être ma vocation, en commençant un baccalauréat en biologie. Actuellement en troisième année, ma passion ne cesse de croître chaque jour. Je suis particulièrement fascinée par le monde aquatique, ce qui m'a conduite au laboratoire de Jean-Sébastien pour suivre le cours d'Initiation à la recherche. Dans ce contexte, je vais identifier les proies de contenus stomacaux d’ombles chevaliers (Salvelinus alpinus) non identifiables par la méthode morphologique dans le cadre du projet de maîtrise de Marie-Hélène Picard. L’analyse d’ADN de type barcoding sera employée pour identifier ces proies inconnues. Ce projet m’aidera à acquérir des connaissances en génétique et en biologie moléculaire, connaissances qui, je trouvais, manquaient à mon cursus. Il se terminera en automne 2024 en même temps que l’obtention de mon baccalauréat. J’entreprendrai une maîtrise à l’automne 2025.
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Ancien.ne.s étudiant.e.s:
Sara Bolduc - Étudiante à la maîtrise 2018-2021
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Maude Sévigny - Étudiante à la maîtrise (2018-2021) |